
DEUS- Oélia, m'appela-t-on en me faisant sortir de mes pensées.
MARKHORJe me leva et alla chercher ma copie, la copie de quelque chose dont je ne me souvenais plus, d'ailleurs. Quelque chose que je n'avais pas appris, quelque chose qui n'allait ni déterminé le niveau d'agréabilité de ma journée et encore moins ma vie future ; tout comme ma moyenne actuelle. Ça n'importait pas, ça n'importait plus. C'est de cette façon que je retourna à ma place, ma copie pendant au bout de mon bras. Je la laissa au coin de la table sans regarder la note, qui ne m'intéressais pas et dont j'avais déjà oublié l'existence. La sonnerie annonçant la fin du cours et de cette journée retentit. Une des rares personnes de ma classe qui m'adressais la parole s'avança jusqu'à moi, l'air déprimé, possiblement par la note qui venait, elle, d'annoncer un mauvais jour. Il prit ma feuille et fût surpris, puis rit, et déclara enfin :
DEUS-Tu te rends compte qu'en seulement trente minutes j'ai presque doublé ta note ?!
MARKHORJe me rappela alors qu'il était effectivement arrivé avec du retard, justifié par l'accompagnement d'une amie à l'infirmerie. Il laissa retomber la feuille et repartit joyeusement annoncer la nouvelle. Sa joie ne durerait pourtant pas éternellement étant donné l'actuel esprit de compétition instauré par la société d'aujourd'hui, qui planait presque au-dessus de chaque gens de cette classe.
DEUS- Sérieux ? Même moi j'ai eu une meilleure note ! Fit une fille, un peu fort.
DEUS- Bah oui, moi aussi, et j'y ai passé que trente minutes ! T'as eu combien ? fini-t-il par demander avec hésitation.
DEUS- Quatorze, sachant que le prof n'a pas vu que j'avais répondu à une question et qu'il croit que je l'ai rajouté après qu'il ai rendu le devoir... Ça m'fout la mort, mais j'avais rien révisé, donc j'suis quand même bien. Répondit-elle en affichant un sourire à la fois satisfait et méprisant.
DEUS- Faudrait que vous m'expliquiez c'est quoi ce délire de toujours comparer vos notes... intervint une petite brune, qui était visiblement agacée et qui ne devait, par conséquent, avoir moins que la moyenne.
MARKHorJe soupira et arrêta de suivre cet échange sans importance en prenant mes affaires et en quittant la salle, me mêlant à mes camarades qui avançaient à pas lents.
MARKHORL'air était frais mais agréable sur mon visage, il me rafraîchissait et me réveillant de l'heure que je venais de passer à somnoler. Une fois en dehors du lycée je pris une grande inspiration en me stoppant, veillant à ce qu'il n'y ait personne aux alentours que je puisse gêner ou qui viendrait troubler ce que j'appelais Le Détachement, L'Evacuation ou encore Le Nettoyage. J'expirai ensuite longuement. Je n'avais pas encore vraiment décidé.
MARKHORJe me saisos ensuite mon portable en me décalant vers un des lampadaires qui se trouvait près de l'entrée, toujours pour que je ne gêne personne et inversement.
MARKHORMARKHORMARKHORMARKHOR→ Je suis partant mais je dois fumer avant
MARKHORMARKHORMARKHORMARKHORMARKHORMARKHORMARKHORMARKHOR18:07
MARKHORMARKHORMARKHORMARKHORMAPas de problème je suis déjà devant le lycée ←
MARKHORMARKHORMARKHORMARKHORMAde toute façon
MARKHORMARKHORMARKHORMARKHORMARKHORMARKHORMARKHORMARKHOR18:11
MARKHORJ'aimais la compagnie de Salmon, c'était quelqu'un de très agréable, un peu renfermé faute à la dépression qu'il traînait avec lui depuis maintenant deux ans, mais il savait ne pas la laisser transparaître et n'avait pas l'air enclin au dialogue la concernant. Je ne m'étais du coup jamais imposé pour qu'il en parle, exception faite lorsque j'étais alcoolisée, reste de mon empathie/compassion dégoulinante et parfois désagréable pour moi-même.
MARKHORJe le vis arriver et lui sourit.
DEUS- Ta journée ? Engageais-je.
DEUS- Comme d'habitude, agréable sans plus, Atelier, etc fit-il en sortant des feuilles à rouler et du tabac.
MARKHORIl était avant gêné des phases silencieuses avec moi, et même quand nous étions simplement seuls, jusqu'à ce que je rompe avec un de ses amis qui m'avait fait le connaître. Il avait aussi tendance à me repousser et à ne pas donner suite à mes dires, mais c'était quand j'étais encore quelqu'un de très stressé. Ou alors était-ce parce que j'essayais potentiellement de le mettre plus à l'aise avec moi. Je ne sais pas vraiment.
MARKHORJe regardais la fumée de sa cigarette monter dans le soir qui tombait doucement et enveloppait les premières étoiles d'un voile pâle. Je la regarda ensuite.
DEUS- Oui ? Fit-il en levant les sourcils.
DEUS- J'ai envie de fumer.
MARKHORJe n'avais jamais eu envie de fumer et les cigarettes me répugnait, essentiellement à cause de leur odeur ; de plus mes essais n'avait pas été concluant et j'avais fini par tousser pendant les deux mois qui suivirent. Mais c'était il y a plusieurs années déjà.
DEUS- Tu me laisserais tester sur ta clope ? Demandais-je.
MARKHORIl me la tendit et je l'emprunta, puis la regarda un instant, le tabac brûler, la fumée irrégulière monter. Je la porta ensuite à ma bouche et aspira (un peu trop vite et trop fort il me semble). Le tabac m'irrita un peu la gorge. Je bloqua ensuite l'inspiration et recracha la fumée en toussotant. Il rit un peu et je repris la cigarette en bouche et répéta l'opération, qui me fit moins mal cette fois et ne donna pas suite à ma toux. Je lui rendit ensuite.
Nous passâmes le reste du temps silencieux, jusqu'à ce que je demande, une fois qu'il eu terminé de fumer, :
DEUS- On y va ?
MARKHORIl acquiesça et nous nous mîmes en marche.

MARKHORJ'aime pas vraiment cette histoire même si je trouve qu'elle est assez agréablement écrit, parce qu'elle à tout de même l'air chiante. Un livre commencerait comme je le lirais honnêtement pas. Oui je sais me vendre. Mais je ne me fait pas chier en l'écrivant. Ou au moins je m'arrête dès que ça devient désagréable.
MARKHORUn dernier p'tit mot avant de conclure cet article : je trouve que Sean Mundy gère sa mère. Et la tienne aussi. 'Fin personnellement j'adore. Voilà, bisouilles les enfants.
lolineko21, Posté le dimanche 08 janvier 2017 13:01
"-Finir la vengeance de Soline (2/4)"
HEY NAN MAIS C'QUOI CA
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UN VIEUX TRUC DE L'ANNEE SCOLAIRE DERNIERE, T'AVAIS UN TRUC A FAIRE SUR LES 4 SAISONS CA M'A INSPIRE ET T'AVAIS DIT QUE Y AVAIT EU DES CONTRAINTES QUI TE SAOULAIENT, JE T'AVAIS DIS TE VANGER, T'AVAIS LA FLEMME, DU COUP J'AVAIS DIT QUE J'FERAIS A TA PLACE